segunda-feira, junho 05, 2006

São Paulo de volta




Impressions fugaces de la jungle urbaine pauliste.

domingo, junho 04, 2006

A favela é um problema social





Samedi 3 juin. Caroline et Soledad sont reparties la veille.
Aujourd'hui nous prenons le métro, direction station Cinêlandia, à Lapa.
Après un passage dans la cathédrale "Metropolitana" de São Sebastião, un grand cône étonnant de 75 m de haut paré de grands vitraux colorés, nous voulons aller à Santa Teresa, le "Montmartre de Rio".
Déception, le bondinho, le célèbre petit tramway qui monte en haut du morne, vient de fermer à cause de son insécurité chronique. Tant pis, on montera en taxi.
Le quartier est charmeur : une atmosphère un peu bohème, des jardins, des vieilles maisons, des ruelles pavées étroites et pentues, un enchevêtrement de demeures cossues et de favelas.

Après un rapide déjeuner, nouveau match de championnat brésilien au Maracanã, ou plutôt une mi-temps puisque nous arrivons 45 minutes après le début du match. Aujourd'hui, les "aristocratas" de Fluminense reçoivent l'Internacional de Porto Alegre et leur "artilheiro" Rafael Sobis. Le match est enlevé, et Flumi s'incline dans les dernières secondes sur un but assassin, 3 buts à 2.

Après un match dans le plus grand stade du monde, soirée dans la plus grande favela du monde. On retrouve Christian et Nicolas à minuit en bas de Rocinha, 120 000 personnes qui vivent sur les pentes du Morro dos Dois Irmãos. Christian connaît bien la favela car il y travaille pour une association humanitaire. Le gang de l'ADA, qui y fait régner sa loi, le laisse aller et venir avec ses invités.
Ambiance de fête populaire, avec des rythmes puissants de funk brasileiro, des "mulatas" et "pretinhas" apprêtées, des "meninos" encore dans les rues à cette heure tardive, des mamies qui "rebolent" lascivement, des churrascos de brochettes, de la bière, de la cachaça au miel, du Contini (le Martini du pauvre), des guirlandes "verde-amarelo", des lampions, des grandes fresques sur les murs à la gloire de la Seleção. Ambiance étrange de guerre civile, avec les ombres des gamins de 15 ans à peine plus grands que les fusils d'assault sur lesquels ils s'appuient. Ils tiennent en respect la police, à moins de 50 m de là. Ici il y a 3 000 morts par balles par an.

quinta-feira, junho 01, 2006

Cachoeira do Tobogã




Jeudi 1er juin. Pour notre dernier jour à Paraty, nous optons pour une balade dans la Serra da Bocaina, la cordillère qui borde la région. Nous nous rendons en bus à la "cachoeira do Tobogã", qui doit son nom à sa configuration étonnante : le lit de la rivière ruisselle sur une grande plaque rocheuse, formant un toboggan aquatique naturel. Des locaux y réalisent des glissades spectaculaires.
Puis visite d'une fazenda de cachaça située à seulement quelques mètres de là. Les producteurs nous montrent le moulin à eau qui sert à extraire le jus de canne à sucre, les alambics et les cuves. Ils nous expliquent les procédés de distillation et nous font goûter leurs produits. Nous repartons avec quelques bouteilles de cachaça arrangée et des bocaux de "doce de leite".